- cafetière
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• 1690; de café1 ♦ Ustensile permettant de préparer le café. ⇒ percolateur. Cafetière à pression. Cafetière électrique. Récipient permettant de servir le café. ⇒ verseuse. Cafetière d'argent, de porcelaine. La cafetière et la théière.2 ♦ Fam. Tête. ⇒ bocal, carafe, carafon, tirelire. Recevoir un coup sur la cafetière.cafetièren. f. Récipient dans lequel on prépare le café; récipient pour servir le café.⇒CAFETIÈRE, subst. fém.Récipient, appareil, servant à préparer et/ou à servir le café. Cafetière de porcelaine; cafetière électrique; cafetière à huit tasses :• 1. La cafetière fumait parmi les tasses apportées; elle était de métal anglais, avec une rondelle en os à la poignée; ...RAMUZ, Aimé Pache, peintre vaudois, 1911, p. 58.— P. méton., fam. Le contenu d'une cafetière :• 2. Elle avait cherché du café... Il en restait plus une seule goutte!... (...) Tous les récipients qu'étaient vides!... Il avait tout sucé l'arsouille!... toutes les tasses, les trois cafetières à lui tout seul!...CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 626.— Arg. ,,Tête`` (ESN. 1966); cf. COLETTE, L'Envers du music-hall, 1913, p. 39).Rem. Attesté dans les dict. gén. à partir de Lar. 20e.Prononc. et Orth. :[
]. FÉR. 1768 écrit caffetière. Étymol. et Hist. 1. [N'est pas attesté en 1685 dans Ph. S. DUFOUR, Traitez nouveaux et curieux du café, du thé, et du chocolate, Lyon, p. 183]; 1690 « appareil pour préparer l'infusion de café » (FUR.); 2. 1708 caffetiere « vase destiné à servir le café sur la table » (FUR.). Dér. de café; suff. -ière, t consonne de soutien p. anal. avec des mots tels que tabatière, NYROP t. 3, § 89, 6°. Fréq. abs. littér. :102.
BBG. — DARM. 1877, p. 73. — GOUG. Lang. pop. 1929, p. 188.cafetière [kaftjɛʀ] n. f.ÉTYM. 1690; de 1. café.❖1 Récipient permettant de préparer une infusion de café. ⇒ Bouillante (fam.), filtre, percolateur. || Cafetière d'argent, de porcelaine. || Cafetière russe. || Cafetière à piston, cafetière à pression. || Cafetière électrique. — Contenu de ce récipient.➪ tableau Noms de récipients.1 Anita noue sur sa tête (…) les coins d'une loque de soie crasseuse (…) — C'est comme ce torchon que j'ai sur la « cafetière » (…) oui, oui, vous pouvez crier qu'il vous dégoûte, je-ne-le-chan-ge-rai pas ! La direction m'en doit un (…)Colette, l'Envers du music-hall, p. 42.2 Un jour ce fusil partira tout seul et tu te feras sauter la cafetière, marmonnant entre ses dents qu'avant de donner des armes à des gens il vaudrait peut-être mieux commencer par leur apprendre à s'en servir (…)Claude Simon, le Palace, p. 82.
Encyclopédie Universelle. 2012.